L'homme qui meurt
James Baldwin
Avec l'intensité qui caractérise ses oeuvres, Baldwin conte l'histoire d'un célèbre acteur noir américain, Leo Proudhammer. Terrassé par une crise cardiaque à l'âge de trente- neuf ans, celui-ci se voit imposer une période d'immobilité : il revit alors en pensée son enfance à Harlem, sa jeunesse parmi la bohème de Greenwich Village, son existence avec sa maîtresse blanche, Barbara, qui est aussi sa partenaire sur scène, avec son frère, un raté... Leo doit aussi affronter l'avenir : atteint au sommet de sa carrière, saura-t-il entrer dans l'ombre et en supporter les conséquences ? Mais la chance est de son côté, et nous assistons, fascinés, à son inévitable montée vers le succès.
L'homme qui meurt est le premier roman de James Baldwin depuis Un autre pays, publié en France en 1964. Avec l'intensité qui caractérise ses oeuvres, Baldwin conte l'histoire d'un célèbre acteur noir américain, Leo Proudhammer. Terrassé par une crise cardiaque à l'âge de trente- neuf ans, celui-ci se voit imposer une période d'immobilité : il revit alors en pensée son enfance à Harlem, sa jeunesse parmi la bohème de Greenwich Village, son existence avec sa maîtresse blanche, Barbara, qui est aussi sa partenaire sur scène, avec son frère, un raté... Leo doit aussi affronter l'avenir : atteint au sommet de sa carrière, saura-t-il entrer dans l'ombre et en supporter les conséquences ? Mais la chance est de son côté, et nous assistons, fascinés, à son inévitable montée vers le succès. D'autres thèmes se retrouvent dans ce roman : peut-on être noir et se battre pour l'Amérique ? Le Dieu des chrétiens est-il une création de l'homme blanc ? Avec toute sa sensibilité, James Baldwin décrit l'enfance de Leo à Harlem, la vénération qu'il porte à son frère aîné, la violence des affrontements avec les Blancs et la police. Il nous donne l'image d'une société déchirée par la haine et la peur. (Folio. 576 p.)