- Coup de cœur
Lettres révolutionnaires
Diane Di Prima
Diane di Prima commence à écrire ses Lettres révolutionnaires en 1968, peu après avoir emménagé à San Francisco. Diffusés d’abord sous forme de tracts, ces poèmes participent de l’agitation politique et culturelle du moment.
Ces Lettres révolutionnaires témoignent de la persistance et de la richesse d’une pensée libertaire aux Etats-Unis (des Diggers au mouvement Occupy, en passant par l’émergence du biorégionalisme et les différentes vagues du mouvement anti-guerre) et forment une œuvre-monde, dans la grande tradition poétique états-unienne.
Diane di Prima commence à écrire ses Lettres révolutionnaires en 1968, peu après avoir emménagé à San Francisco. Diffusés d’abord sous forme de tracts, ces poèmes participent de l’agitation politique et culturelle du moment.
Dans une interview, di Prima explique : « j’écrivais des ‘lettres révolutionnaires’ à un rythme effréné et je les envoyais régulièrement au Liberation News Service ; de là, elles étaient distribuées à plus de 200 journaux gratuits aux États-Unis et au Canada. »
En 1971, Lawrence Ferlinghetti rassemble et publie chez City Lights Books une première édition de Lettres révolutionnaires. D’autres suivront, puisque di Prima continue d’écrire des lettres – qui convoquent, parmi d’autres, Amiri Baraka, des poètes Beat, Marx, Charles Olson, le Yi Jing, Bakounine ou les enseignements de Bouddha – jusqu’à sa mort en 2020.
Ces Lettres révolutionnaires témoignent de la persistance et de la richesse d’une pensée libertaire aux Etats-Unis (des Diggers au mouvement Occupy, en passant par l’émergence du biorégionalisme et les différentes vagues du mouvement anti-guerre) et forment une œuvre-monde, dans la grande tradition poétique états-unienne. Zoème. 200 p.