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Nicolas a douze ans en 1978, quand une voisine de sa grand-mère lui fait écouter cette valse de Debussy qui donne son titre au roman, et nous le quittons en 2020, toujours en Normandie, lorsqu'il doit vider la maison familiale. Entre ces deux moments, Nicolas a vécu, fait des choix. S'est éloigné de ses parents, et de son ami d'enfance, Marc. Il a essayé de comprendre son enfance solitaire, ses désirs, il a aimé, et parfois, il s'est juste laissé porter en espérant que les choses ne lui échappent pas trop.
Nicolas a douze ans en 1978, quand une voisine de sa grand-mère lui fait écouter cette valse de Debussy qui donne son titre au roman, et nous le quittons en 2020, toujours en Normandie, lorsqu'il doit vider la maison familiale. Entre ces deux moments, Nicolas a vécu, fait des choix. S'est éloigné de ses parents, et de son ami d'enfance, Marc. Il a essayé de comprendre son enfance solitaire, ses désirs, il a aimé, et parfois, il s'est juste laissé porter en espérant que les choses ne lui échappent pas trop.
Jérôme Aumont, en faisant le récit de quatre étés dans la vie d'un homme, comme autant de tableaux, parvient à faire entendre avec beaucoup de délicatesse les non-dits et les silences qui construisent un être humain autant que ses actes. La plus que lente emprunte sa douce intériorité à la valse éponyme pour nous offrir un livre beau et mélancolique.
Christian Bourgois. 153 pages