- Coup de cœur
Sa préférée
Sarah Jollien-Fardel
Ce premier roman, sans apprêts, vif et vrai, s'attarde sur les dégâts de l'abus sur le corps et ses désirs. Frédéric Roussel, Libération.
La langue âpre de la romancière obéit à un rythme imprévu. Sa prose vous laisse la gueule ouverte avec un pansement sur la joue. Muriel Steinmetz, L'Humanité.
Une économie de moyens doublée d'une force remarquable. Denis Cosnard, Le Monde des livres.
Prix du roman FNAC Prix Goncourt des détenus Choix Goncourt de la Suisse Prix de la librairie Millepages (Vincennes).
Jeanne apprend tôt à esquiver la brutalité perverse de son père. Si sa mère et sa soeur semblent se résigner, elle lui tient tête. Un jour, il la tabasse. Convaincue que le médecin du village va mettre fin au cauchemar, elle est sidérée par son silence. Dès lors, la haine et le dégoût lui servent de viatique. Après cinq années d'éloignement et de répit, le suicide de sa soeur agit comme une insoutenable réplique de la violence fondatrice. Habitée par la rage, elle se laisse pourtant approcher par un cercle d'êtres bienveillants que sa sauvagerie n'effraie pas. Dans une langue syncopée, Sarah Jollien-Fardel dit le prix à payer pour cette émancipation à marche forcée.
Livre de Poche. 192 pages