Davis
Najate Zouggari
Agela Davis (née en 1944 en Alabama, épicentre de la ségrégation aux États-Unis) est une icône paradoxale : loin d'être figée dans la pureté militante ou dans l'esthétique politique qu'elle incarne, son image semble brûler d'avance les scripts d'idolâtrie dont elle fait l'objet.
Son examen minutieux et systématique des modes d'oppression (racisme, violences policières, sexisme, colonisation, guerres impérialistes, néolibéralisme, complexe carcéro-industriel) s'inscrit dans le temps long, celui de la mémoire des luttes, mais aussi dans le tracé contemporain de nouveaux chemins d'émancipation. Son oeuvre met en lumière la violence des dominants, obligeant la société américaine à regarder sa propre violence en face.
Agela Davis (née en 1944 en Alabama, épicentre de la ségrégation aux États-Unis) est une icône paradoxale : loin d'être figée dans la pureté militante ou dans l'esthétique politique qu'elle incarne, son image semble brûler d'avance les scripts d'idolâtrie dont elle fait l'objet.
Son examen minutieux et systématique des modes d'oppression (racisme, violences policières, sexisme, colonisation, guerres impérialistes, néolibéralisme, complexe carcéro-industriel) s'inscrit dans le temps long, celui de la mémoire des luttes, mais aussi dans le tracé contemporain de nouveaux chemins d'émancipation. Son oeuvre met en lumière la violence des dominants, obligeant la société américaine à regarder sa propre violence en face.
Les Peregrines. 108 pages