L'amour et la violence
Diana Filippova
Valentin vit avec sa mère dans une chambre de bonne. La vue sur la Cité est à couper le souffle. La vue, c'est tout ce qu'a le jeune garçon : pendant que sa mère, répétitrice auprès des familles illustres de la Cité, disparaît le jour et parfois la nuit, il reste enfermé là. Né de l'autre côté du mur, dans les confins, déchiré entre le rêve de se fondre parmi les hauts milieux et la conscience aiguë d'une société au bord de l'implosion, il bâtit son avenir en se débattant avec le passé et la mémoire - les siens et ceux des autres. Valentin a vingt ans quand il tombe sur Arsène. Protections et garde-fous se tordent sous l'effet de la révolte et du désir. Quand tout déraille, Valentin plane, s'effondre, remonte, prend des coups, les rend. Il chasse la vérité comme il course l'amour.
Valentin vit avec sa mère dans une chambre de bonne. La vue sur la Cité est à couper le souffle. La vue, c'est tout ce qu'a le jeune garçon : pendant que sa mère, répétitrice auprès des familles illustres de la Cité, disparaît le jour et parfois la nuit, il reste enfermé là. Né de l'autre côté du mur, dans les confins, déchiré entre le rêve de se fondre parmi les hauts milieux et la conscience aiguë d'une société au bord de l'implosion, il bâtit son avenir en se débattant avec le passé et la mémoire - les siens et ceux des autres. Valentin a vingt ans quand il tombe sur Arsène. Protections et garde-fous se tordent sous l'effet de la révolte et du désir. Quand tout déraille, Valentin plane, s'effondre, remonte, prend des coups, les rend. Il chasse la vérité comme il course l'amour. Mais cette société si paisible qu'elle est en violente, si ouverte qu'elle en est brutale, si ordonnée qu'elle est écrasée par la soif du pouvoir, va-t-elle le laisser faire ? En déplaçant le curseur de ce qui est réel et ce qui ne l'est pas, empruntant les voies du roman social, de la dystopie et du récit d'apprentissage, Diana Filippova tend un miroir à une société d'une monstrueuse bienveillance.
Flammarion. 252p