Les deux corps du philosophe
Philippe Artières
« Dans la galerie des sosies, on croise des stars de cinéma, des personnalités de la musique, de la politique, du sport... mais jamais d'intellectuel.l.es. Là où le disciple cite, paraphrase, commente, copie la pensée du maître, mais laisse son corps de côté. » C'est d'abord pour leur caractère surprenant que Philippe Artières a voulu publier ces photographies d'un « sosie » de Michel Foucault, mort en 1984, dont l'oeuvre irrigue son propre travail. Réalisées en 2020 durant le premier confinement, elles rendent irrévérencieusement hommage à un philosophe qui s'intéressa aux processus de subjectivisation et aux corps comme objets historiques.
« Dans la galerie des sosies, on croise des stars de cinéma, des personnalités de la musique, de la politique, du sport... mais jamais d'intellectuel.l.es. Là où le disciple cite, paraphrase, commente, copie la pensée du maître, mais laisse son corps de côté. » C'est d'abord pour leur caractère surprenant que Philippe Artières a voulu publier ces photographies d'un « sosie » de Michel Foucault, mort en 1984, dont l'oeuvre irrigue son propre travail. Réalisées en 2020 durant le premier confinement, elles rendent irrévérencieusement hommage à un philosophe qui s'intéressa aux processus de subjectivisation et aux corps comme objets historiques. Historien, directeur de recherches au CNRS, Philippe Artières est, entre autres, l'auteur de D'après Foucault. (Seuil, 2012), avec Mathieu Potte-Bonneville, et Le Dossier sauvage (Verticales, 2019), récit fictionnel inspiré du travail de Foucault. Au Point du Jour, il a publié, avec Mathieu Pernot, L'Asile des photographies (Prix Nadar 2013).
Editions Point du jour. 48p