Sous la lumière des vitrines
Alain Claude Sulzer
Stettler a plus de cinquante-cinq ans. Célibataire endurci et vivant seul depuis que sa mère est morte, il est le décorateur en chef des vitrines des "Quatre Saisons", le grand magasin d'une ville suisse morne et confortablement ennuyeuse. Ces vitrines, pleines de goût et de créativité, confinent souvent à l'oeuvre d'art, et le succès qu'elles rencontrent a placé leur concepteur au rang de quasi-artiste. Mais le vieux propriétaire meurt et ses fils veulent faire souffler un vent nouveau, plus audacieux et plus international sur tout le magasin. Ils décident d'engager Bleicher, un jeune décorateur, qui se chargera désormais, une fois sur deux, des vitrines...
Stettler a plus de cinquante-cinq ans. Célibataire endurci et vivant seul depuis que sa mère est morte, il est le décorateur en chef des vitrines des "Quatre Saisons", le grand magasin d'une ville suisse morne et confortablement ennuyeuse. Ces vitrines, pleines de goût et de créativité, confinent souvent à l'oeuvre d'art, et le succès qu'elles rencontrent a placé leur concepteur au rang de quasi-artiste. Mais le vieux propriétaire meurt et ses fils veulent faire souffler un vent nouveau, plus audacieux et plus international sur tout le magasin. Ils décident d'engager Bleicher, un jeune décorateur, qui se chargera désormais, une fois sur deux, des vitrines... La volonté de choquer succède au raffinement. Variante d'«Au Bonheur des dames», «Sous la lumière des vitrines» est le roman de l'éternel combat des anciens et des modernes. Jacqueline Chambon. 272 p.