Ce qu'il aurait fallu dire
Alexis Anne-Braun
Alors qu'il a tout fait pour échapper à la province, à peine devenu docteur en philosophie, Victor est nommé au Lycée polyvalent de Friville-Escarbotin. Que ressortira-t-il de la crise violente que cela provoque en lui ? Victor n'est pas le premier à avoir fait tout ce qu'il pouvait pour échapper à la province. Mais tandis qu'il achevait ses études à Paris, qu'il y avait désormais des amis et même rencontré l'amour, le voilà nommé enseignant au Lycée Polyvalent de Friville-Escarbotin. Ennui, mépris, mélancolie des zones commerciales et déprime des ronds-points, tout lui revient avec violence. Victor parviendra-t-il à faire de ce parcours à rebours de tant de romans une aventure ? Une aventure dans laquelle il ne serait pas un salaud ?
Alors qu'il a tout fait pour échapper à la province, à peine devenu docteur en philosophie, Victor est nommé au Lycée polyvalent de Friville-Escarbotin. Que ressortira-t-il de la crise violente que cela provoque en lui ? Victor n'est pas le premier à avoir fait tout ce qu'il pouvait pour échapper à la province. Mais tandis qu'il achevait ses études à Paris, qu'il y avait désormais des amis et même rencontré l'amour, le voilà nommé enseignant au Lycée Polyvalent de Friville-Escarbotin. Ennui, mépris, mélancolie des zones commerciales et déprime des ronds-points, tout lui revient avec violence. Victor parviendra-t-il à faire de ce parcours à rebours de tant de romans une aventure ? Une aventure dans laquelle il ne serait pas un salaud ? Dans ce premier roman, Alexis Anne-Braun revisite avec un regard décalé et contemporain le grand thème à la fois littéraire et - de plus en plus - politique de l'antagonisme entre Paris et le reste de la France. Anti Bel-Ami, anti Rastignac, il interroge autant la condition professorale que la condition pavillonnaire, l'injustice sociale et les désirs d'une jeunesse déjà éloignée de la sienne. Fayard. 252p