Minuit vingt
Daniel Galera
Dans un Porto Alegre accablé par la chaleur et paralysé par une grève des transports, trois amis se retrouvent plus de vingt ans après s'être perdus de vue. À la fin des années 1990, ils avaient lancé un célèbre fanzine numérique, et ce qui les réunit aujourd'hui, c'est la mort du quatrième membre de la bande, devenu entretemps un écrivain très en vue sur la scène brésilienne : Andrei Dukelsky, surnommé « Duc », assassiné en pleine rue pour un stupide vol de portable. À l'occasion de ces retrouvailles, chacun des trois personnages raconte sa propre histoire à la façon d'un puzzle et se remémore le tournant du millénaire, esquissant le portrait incertain de l'ami disparu et le roman d'une génération qui doit tout réinventer, à commencer par son rapport au monde.
Dans un Porto Alegre accablé par la chaleur et paralysé par une grève des transports, trois amis se retrouvent plus de vingt ans après s'être perdus de vue. À la fin des années 1990, ils avaient lancé un célèbre fanzine numérique, et ce qui les réunit aujourd'hui, c'est la mort du quatrième membre de la bande, devenu entretemps un écrivain très en vue sur la scène brésilienne : Andrei Dukelsky, surnommé « Duc », assassiné en pleine rue pour un stupide vol de portable. À l'occasion de ces retrouvailles, chacun des trois personnages raconte sa propre histoire à la façon d'un puzzle et se remémore le tournant du millénaire, esquissant le portrait incertain de l'ami disparu et le roman d'une génération qui doit tout réinventer, à commencer par son rapport au monde à l'heure d'Internet et des réseaux sociaux. Entre promesses non tenues et angoisses apocalyptiques, Daniel Galera, le jeune auteur prodige de Paluche et de La Barbe ensanglantée, capte avec une justesse saisissante la réalité d'une jeunesse aux prises avec un monde qui lui échappe. « L'un des jeunes écrivains brésiliens les plus enthousiasmants, dans la lignée de Roberto Bolaño et Jim Harrison croisés avec les frères Coen. » The New York Times. Albin Michel. 260p