Rapport sur l'homophobie 2018
SOS Homophobie
À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les LGBTphobies, et pour la 21ème année consécutive, SOS homophobie publie son Rapport sur l’homophobie. À partir des témoignages que l'association reçoit chaque année sur sa ligne d'écoute, son site internet et lors d'événements, ce rapport constitue la seule publication permettant de suivre, année après année, l'évolution de l'homophobie, de la biphobie, de la lesbophobie et de la transphobie en France. Avec 1 650 témoignages en 2017, la hausse des cas de LGBTphobies signalés à SOS homophobie se confirme (4,8% de plus qu’en 2016). Et après une année de baisse, les témoignages faisant part d’agressions physiques augmentent de 15% : 139 cas, soit une agression physique LGBTphobe tous les trois jours en France en 2017.
À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les LGBTphobies, et pour la 21ème année consécutive, SOS homophobie publie son Rapport sur l’homophobie. À partir des témoignages que l'association reçoit chaque année sur sa ligne d'écoute, son site internet et lors d'événements, ce rapport constitue la seule publication permettant de suivre, année après année, l'évolution de l'homophobie, de la biphobie, de la lesbophobie et de la transphobie en France. Avec 1 650 témoignages en 2017, la hausse des cas de LGBTphobies signalés à SOS homophobie se confirme (4,8% de plus qu’en 2016). Et après une année de baisse, les témoignages faisant part d’agressions physiques augmentent de 15% : 139 cas, soit une agression physique LGBTphobe tous les trois jours en France en 2017.
Face à des LGBTphobies de plus en plus violentes, les victimes de lesbophobie, de gayphobie, de biphobie et de transphobie hésitent de moins en moins à parler et à témoigner. La reconnaissance progressive des droits des personnes LGBT leur a permis de ne plus se cacher et de s’affirmer. Toutefois, dans le contexte électoral de 2017, les discours publics LGBTphobes nourris par des organisations conservatrices et leurs relais ont légitimé l’homophobie et la transphobie et favorisé le passage à l’acte, ce qui peut également expliquer la hausse des chiffres.
Depuis plusieurs annés, le Rapport sur l’homophobie montre qu’Internet est le lieu privilégié de l’expression d’une parole LGBTphobe. Propos injurieux, diffamatoires ou appelant à la haine ont notamment proliféré sur les réseaux sociaux. C’est pourquoi nous allons mettre en place dans les jours à venir un outil pour lutter contre les nombreux propos LGBTphobes présents sur les réseaux sociaux.
L’homophobie, la biphobie et la transphobie se vivent malheureusement aussi à visage découvert dans les familles, le voisinage, les écoles ou les entreprises. Ainsi, les situations de LGBTphobies en milieu scolaire signalées à SOS homophobie ont augmenté de 38 % en 2017.
Dans ce contexte, SOS homophobie reste encore plus attachée à ses missions de soutien aux victimes et de prévention des LGBTphobies. Grâce à notre ligne d’écoute anonyme ouverte tous les jours, et à notre service d’accompagnement juridique, nous apportons un soutien et une écoute aux victimes qui nous sollicitent. Dans les écoles et au travail, nos bénévoles sensibilisent chacune et chacun aux LGBTphobies.