Le pays d'où l'on ne revient jamais
Avec son histoire, Julien Thèves nous amène là où vivent nos souvenirs : dans les entrailles de l'enfance. C'est le pays d'où l'on ne part jamais, même si l'on s'évertue à essayer de le faire, même si l'on a l'illusion de l'avoir fait. Fin des années 70, le protagoniste s'installe sur la côte basque avec ses parents et son frère. C'est un endroit idéal pour les enfants, entre le village et la ville, ils sont heureux, ils jouent avec leurs voisins, avec leurs voisines, dans un quartier parfait. Il y a les montagnes, il y a l'océan, il y a la plage où les parents, encore plein de désirs de jeunesse, se baignent nus pendant que les enfants sont à l'école. Le temps passe. Le cocon idéal se disloque. Alors, il faudra quitter la ville. C'est d'abord le lycée avant le grand départ.
Avec son histoire, Julien Thèves nous amène là où vivent nos souvenirs : dans les entrailles de l'enfance. C'est le pays d'où l'on ne part jamais, même si l'on s'évertue à essayer de le faire, même si l'on a l'illusion de l'avoir fait. Fin des années 70, le protagoniste s'installe sur la côte basque avec ses parents et son frère. C'est un endroit idéal pour les enfants, entre le village et la ville, ils sont heureux, ils jouent avec leurs voisins, avec leurs voisines, dans un quartier parfait. Il y a les montagnes, il y a l'océan, il y a la plage où les parents, encore plein de désirs de jeunesse, se baignent nus pendant que les enfants sont à l'école. Le temps passe. Le cocon idéal se disloque. Alors, il faudra quitter la ville. C'est d'abord le lycée avant le grand départ. On suit le protagoniste désormais parisien, il revoit la ville qui l'a vu grandir et constate qu'elle a changé. Évolution de la ville, évolution des gens qui y vivent, y ont vécu, la ville s'embellit, les gens deviennent moches. Il voit les voisins que le temps n'a pas épargné, il voit la voisine devenue grosse et traînant dans un bar non loin de la frontière. Fuir la ville du malheur pour y revenir apaiser et la trouver belle, car elle a mûri, elle est presque parfaite aujourd'hui. Y revenir, c'est oublier le centre du malheur, comment les murs suintaient la peur, combien l'avenir était loin, comment la capitale pouvait être le lieu où l'on s'extirperait du malheur. Y revenir, c'est profiter pleinement de la beauté du site, connaître le moindre recoin, faire de cette ville un rêve photographique, vivre des sensations élargies. Le Pays d'où l'on ne revient jamais est né de la beauté d'un paysage d'enfance. LC Editions. 184p
Fiche technique
- Genre
- Romans et nouvelles
- Editeur
- LC Editions