Brisa
Bénédicte Martin
Elle s'appelait Brisa, lui Pierre. C'étaient les grands-parents de Bénédicte Martin. Son roman raconte leur histoire, leur amour, fait de passion, d'une grande liberté, de non-dits et de secrets. Entre Brisa et Pierre, il y avait une femme, une héroïne singulière : Eléonore, devenue Madame Yvonne. Elle était la fille d'un riche armateur de Toulon et d'une blanchisseuse, elle n'aimait que les femmes, vécut des années au Lutetia puis dans un hôtel du XVIIIe arrondissement qui était surtout un bordel, elle avait les cheveux courts, sortait chaque soir au Monocle ou Chez Moune, elle était autoritaire, rebelle et libre. Elle devint une amie de Pierre, et tomba follement amoureuse de Brisa.
Elle s'appelait Brisa, lui Pierre. C'étaient les grands-parents de Bénédicte Martin. Aujourd'hui Bénédicte vit avec son fils dans leur appartement, à Paris, face à la prison de la Santé. Dans ces pièces, l'auteur s'interroge sur son héritage : qui étaient cet homme et cette femme, que lui ont-ils laissé, quelle femme est-elle devenue grâce ou à cause d'eux, quelle est sa dette ? Son roman raconte leur histoire, leur amour, fait de passion, d'une grande liberté, de non-dits et de secrets. Entre Brisa et Pierre, il y avait une femme, une héroïne singulière : Eléonore, devenue Madame Yvonne. Elle était la fille d'un riche armateur de Toulon et d'une blanchisseuse, elle n'aimait que les femmes, vécut des années au Lutetia puis dans un hôtel du XVIIIe arrondissement qui était surtout un bordel, elle avait les cheveux courts, sortait chaque soir au Monocle ou Chez Moune, elle était autoritaire, rebelle et libre. Elle devint une amie de Pierre, et tomba follement amoureuse de Brisa. Bénédicte Martin raconte les destinées de Brisa, de Pierre et d'Yvonne, ces vies flamboyantes, leur amour, leur liberté folle, leur audace. « J'ai grandi avec des maisons où trônaient partout des photos de Madame Yvonne, même si j'ai compris un jour que, bien que je voyais un homme en costume, il s'agissait d'une femme. Elle m'a longtemps fait peur car elle imposait toujours le silence quand je voulais parler d'elle à mes grands-parents. Pendant plus de vingt ans, j'ai cru que c'était un sort, alors qu'en fait, c'était ma chance. J'ai compris que mon héritage n'était pas sonnant et trébuchant mais plutôt un legs insaisissable ». JC Lattès. 200p