Rouge quinacridone. Chronique d'une renaissance
Olivier Bon
Il est des blessures dont on ne peut guérir, on peut juste apprendre à vivre avec. Sous une forme romanesque, ce récit est la chronique de la perte brutale du bonheur de l'enfance et de la descente aux enfers, jour après jour, d'un petit garçon victime d'abus sexuels. Une psychiatre, des rencontres, l'art, l'écriture vont peu à peu le délivrer de son cauchemar.
Il est des blessures dont on ne peut guérir, on peut juste apprendre à vivre avec. Sous une forme romanesque, ce récit est la chronique de la perte brutale du bonheur de l'enfance et de la descente aux enfers, jour après jour, d'un petit garçon victime d'abus sexuels. La première partie du livre décrit avec réalisme les sévices que lui imposent le père d'un camarade, puis une connaissance de celui--ci. Plus rien n'est sacré pour le violeur, y compris la chambre conjugale ! Le premier arrive à convaincre l'enfant qu'il s'agit d'une initiation et donc à le persuader qu'il est complice. « Tout le monde fait ça ». Une psychiatre, des rencontres, l'art, l'écriture vont peu à peu le délivrer de son cauchemar. Les viols dont il aura été victime ne le détourneront cependant pas de ce à quoi l'appelle sa nature profonde, l'amour d'un homme. « Cherche violeur tendre désespérément ». On trouvera ici le témoignage autobiographique de son adolescence anéantie jusqu'à l'âge d'homme. Seuls les prénoms ont été changés. ErosOnyx. 105p