La déposition
Pascale Robert-Diard
Pascale Robert-Diard, chroniqueuse judiciaire au Monde relate l'affaire Agnelet.
Par une ecriture haletante, on lit ces chroniques comme un polar révélant la tragédie qui a touché ces deux familles. Maurice Agnelet, séducteur par excellence, oeuvrait aussi sur le terrain des amours homosexuels.
« Quand Guillaume Agnelet a quitté la barre, j'ai baissé la tête, je tremblais. Sur mon carnet j'ai griffonné mise à mort d'un homme. Deux jours après la déposition du fils, la cour d'assises a déclaré son père, Maurice Agnelet, 76 ans, coupable de l'assassinat de sa maîtresse et l'a condamné à vingt ans de réclusion criminelle. L'affaire avait trouvé son épilogue judiciaire. Mais une autre histoire était venue la culbuter, tout aussi dense et douloureuse. Elle se passait juste à côté, elle avait duré presque aussi longtemps et on n'en avait rien su, rien deviné. J'avais la scène sans les coulisses. La lumière, sans les ombres. J'ai voulu comprendre. »
Par cette ecriture haletante, on lit ces chroniques comme un polar révélant la tragédie qui a touché ces deux familles. Maurice Agnelet, séducteur par excellence, oeuvrait aussi sur le terrain des amours homosexuelles.