Un bien grand amour. Lettres à Musidora 1908-1953
Colette
Ces lettres, introuvables par ailleurs, constituent une série de portraits et de souvenirs de l’auteur, ainsi qu’une correspondance fournie entre elle et Musidora. « Jj’allais souvent passer des soirées paisibles dans la loge de Musidora que j’ai connue au sortir de l’enfance. Sa charmante beauté, à souhait blanche et noire pour le cinéma, n’avait pas moins de succès au music-hall. »
Ces lettres, introuvables par ailleurs, constituent une série de portraits et de souvenirs de l’auteur, ainsi qu’une correspondance fournie entre elle et Musidora. En 2011, l’Herne avait consacré à la femme écrivain un copieux Cahier qui creusait la singularité et la modernité de l’oeuvre de Colette, bâtie à l’écart des grands mouvements littéraires et idéologiques de la première moitié du xxe siècle. La même année était paru J’aime être gourmande (coll. Carnets), quelques pages écrites par l’auteur lorsqu’elle était journaliste au magazine Marie-Claire et dans lesquelles elle donne sa définition d’un « vrai gourmet ». Avec cette série de textes à paraître, les Éditions de l’Herne continuent de révéler d’autres facettes de l’écrivaine éprise de liberté, tout en véhiculant une image moderne de sa pensée et son oeuvre.
« Je me souviens que, tout encombrée d’une grossesse , je m’ennuyais du music-hall, et j’allais souvent passer des soirées paisibles dans la loge de Musidora que j’ai connue au sortir de l’enfance. Sa charmante beauté, à souhait blanche et noire pour le cinéma, n’avait pas moins de succès au music-hall. »
Texte inédit - établi, présenté et annoté par Gérard Bonal. L'herne. 224p