Je vous trouve très conformiste. Panorama impertinent du cinéma français
Pierre Bas
« Pour entreprendre de faire une typologie du cinéma français, il faut avoir le cuir dur. Si le mauvais goût vous retourne le cœur, passez votre chemin ! Sur les quelque deux cents films français qui sortent chaque année, une centaine explore sans complexes les limites de l’indigence formelle. »
A ne pas manquer le chapitre "Le film gay pride" : Communauté, homoparentalité, image positive...
« Pour entreprendre de faire une typologie du cinéma français, il faut avoir le cuir dur. Si le mauvais goût vous retourne le cœur, passez votre chemin ! Sur les quelque deux cents films français qui sortent chaque année, une centaine explore sans complexes les limites de l’indigence formelle. Avant de s’exposer à une production Besson, à une « œuvre » de Jeunet ou d’Audiard ou à un trip de Kounen, il vaut mieux s’être préparé. Avoir suivi une thérapie depuis quelques années n’est pas contre-indiqué. Sommeil régulier, exercices de respiration, anxiolytiques sont aussi les bienvenus. Nous conseillerons tout de même aux tempéraments dépressifs de s’abstenir. »
Jamais le cinéma français ne s’est aussi bien porté. C’est normal : la création y est remplacée par des stratégies marketing soigneusement étudiées. Les scénaristes, les cinéastes et les producteurs de films français se sont approprié une vérité bien simple : les spectateurs appartiennent tous à des catégories sociologiques reconnues ; il suffit d’adapter le produit aux attentes de ces différentes catégories, et l’audience suivra. Un tour d’horizon du cinéma français qui n’oublie personne. Le panorama d’une société, la nôtre, qui n’en finit plus de se réfléchir dans cet autoportrait narcissique.
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Vendémiaire. 416p