Le plus clair de la lune
Anyi Wang
Née en 1954 de parents tous deux écrivains, Wang Anyi, enfant précoce, est capable dès l'âge de quatre ans de réciter des poèmes classiques. C'est encore une enfant quand son père, traité de droitiste en 1957, est démis de ses fonctions dans l'armée. Dix ans après, la Révolution culturelle va ranger sa mère, comme nombre d'écrivains, parmi les « esprits malfaisants »...
Née en 1954 de parents tous deux écrivains, Wang Anyi, enfant précoce, est capable dès l'âge de quatre ans de réciter des poèmes classiques, dont Le Chant des regrets éternels du poète Bai Juyi (IXe siècle), dont elle reprendra le titre, bien des années plus tard, pour le donner à son roman. C'est encore une enfant quand son père, traité de droitiste en 1957, est démis de ses fonctions dans l'armée. Dix ans après, la Révolution culturelle va ranger sa mère, comme nombre d'écrivains, parmi les « esprits malfaisants ». Elle se réfugie dans la lecture des grands écrivains chinois et étrangers, notamment Balzac. Depuis la parution de ses premiers textes en 1976, elle ne va plus cesser de publier nouvelles, romans et essais, remportant de nombreux prix littéraires. Le Chant des regrets éternels, paru en 1995, obtiendra l'une des plus hautes distinctions chinoises, le prix Maodun, en l'an 2000. Elle est élue en 2001 présidente de l'Association des écrivains de Shanghai. 220p