« Les trois fictions qui constituent La littérature (in)utile à se faire aimer sont chacune des clefs du drame intérieur de son auteur. Certains pourraient penser que la quête d’amour omniprésente dans ces lignes est un exercice totalement narcissique, d’exposition de soi. Que Clarisse Mérigeot se livre à un exercice autocentré. Penser de la sorte serait une mauvaise interprétation. (…) Comment se faire aimer ? Peut-on se faire aimer en écrivant un livre passionné à la personne qui a déserté ? Peut-on se faire aimer en écrivant des livres ? Peut-on combler la place vide laissée par l’être aimé disparu ? Se faire aimer par un livre que l’on a écrit, est-ce suffisant ? (…) L’amour c’est l’abandon. Les plus grands passionnés ont toujours accompli de grandes choses. Clarisse a transformé son chagrin amoureux en quelque chose d’aussi grand et important que l’amour qu’elle porte à l’être qu’elle aimera toujours. Elle l’a immortalisé. Clarisse a écrit ce grand texte, destiné à son grand amour. (…) Clarisse nous offre une observation amoureuse, son expérience malheureuse, son intimité. Une intimité qui ne nous est finalement pas si étrangère. Son intimité exposée, c’est aussi la nôtre, la mienne, la vôtre. Nos intimités. »
Christophe Lucquin 27.09.12

Le club des 27 ans 

Un jeune auteur cherche à atteindre la notoriété par le biais de la littérature. Âgée de vingt-sept ans, fascinée par la malédiction du Club qui porte le même nom, elle se demande s’il est attendu d’elle qu’elle y cède ou qu’elle trouve un moyen de la déjouer.

Lettre à Pauline Pantocrator
Une femme trompée adresse à l’amour de sa vie un livre de vénération pour la reconquérir. Le livre fait de la maîtresse cruelle une divinité, une reine, un Christ en majesté. Le comprendra-t-elle, ou y restera-t-elle insensible ?

La Punition
Quel bilan faut-il tirer de l’utilisation de la Littérature Utile à se faire aimer? Destiner un livre à des lecteurs pour s’en faire regarder, en offrir un à une femme pour lui plaire : la littérature peut-elle supporter que l’un de ses ouvriers ait des préoccupations d’une telle vulgarité ?