Difficile, quand on est de gauche, de penser la protection de la "vie" comme un objectif politique légitime. Nous avons été habitués à appeler "pro-choix" les mouvements de défenses du droit à l'avortement, et "pro-vie" ceux qui s'y opposent. Y a-t-il cependant un moyen pour la gauche de se réapproprier la pensée de la vie en un sens réactionneire? Avec cette question directrice en tête, l'auteure analyse une série d'événements politiques récents, depuis le scandale des photographies des tortures d'Abou Graïb jusqu'aux attentats-suicide, en passant par les poèmes manuscrits des prisonniers de Guantanamo... Zones, 177 p