Dans la plupart des sociétés démocratiques modernes, on est libre de donner certaines parties ou certains produits de son corps - rein, lobe de foie, sang, sperme, ovocytes, etc. - mais pas de les vendre. On est libre de mettre ses capacités sexuelles ou procréatives à la disposition d'autrui gratuitement, mais beaucoup moins de le faire contre paiement. Pourquoi? Le don est-il toujours un bien et l'échange contre de l'argent toujours un mal? Contre ce préjugé, l'auteur plaide pour le pluralisme... La Musardine, 149 p