On ne parle pas assez des fesses. On les calomnie. On les humilie. Et pour finir on les oublie. C'est une partie de notre anatomie, dit-on, qui n'a aucune dispositon naturelle à être mise en avant. A défaut de les mépriser, on les traite par la gaudriole. Ce sont les femmes qui en font les frais, la plupart du temps, parce qu'elles en jouent. Et les homosexuels, parce qu'ils en usent. Les autres, apparemment, s'en passent. Hennig aborde les principaux aspects du sujet à travers le cinéma, la littérature, la peinture, la médecine légale et la publicité. Sa démarche est instructive et divertissante. Zulma,274 p (réédition)