L'auteur egyptien pose un regard tendre, affectueux, plein de pitié et de compréhension sur ses personnages qui se débattent tous, riches et pauvres, bons et méchants, dans le même piège. Il ne juge pas mais préfère nous montrer les espoirs, puis la révolte de Taha, jeune islamiste qui rêvait de devenir policier, ou l'amertume et le mal de vivre de Hatem, homosexuel dans une société qui lui permet de jouir mais lui interdit l'amour... Après avoir lu ce roman, nous comprenons un peu mieux l'Egypte mais aussi le monde. Babel, 325 p (réédition)