Si la plupart de ces douze récits trempent dans l'alcool, la mort, la prostitution, la folie, la déchéance, ils n'ont rien de sordide. Au contraire, ces histoires frémissent d'humanité, de désirs, de magie, elles ont la couleur, la violence des rêves d'enfance. Dans une langue sèche, étrangement mélodieuse et cambrée, Pierre Herbart, grand écrivain méconnu, revient nous hanter. Grasset, 219 p