- Coup de cœur
La tempête
Derek Jarman
Dans cette adaptation très personnelle, Derek Jarman inscrit dans l’intrigue shakespearienne ses sortilèges et son univers sulfureux, visuellement somptueux et flamboyant. Illusion et réalité, visible et invisible se mêlent sur cette île à la population fellinienne, métaphore d’une Angleterre contemporaine déboussolée, créant un univers empreint d’onirisme et de poésie.
La tempête se déchaîne, vengeance de l'ancien duc de Milan, Prospero, miraculeusement échoué dans une île magique douze ans auparavant avec sa fille Miranda, après avoir été exilé par son frère usurpateur, Antonio…
Dans cette adaptation très personnelle, Derek Jarman inscrit dans l’intrigue shakespearienne ses sortilèges et son univers sulfureux, visuellement somptueux et flamboyant. Illusion et réalité, visible et invisible se mêlent sur cette île à la population fellinienne, métaphore d’une Angleterre contemporaine déboussolée, créant un univers empreint d’onirisme et de poésie. Un fi lm au charme pervers, envoûtant et inoubliable, résultat de la rencontre du génie créatif de deux artistes visionnaires et libres.
Icône des mouvances punks, militant gay infatigable et virulent anarchiste, poète et plasticien fulgurant, artiste protéiforme et iconoclaste, Derek Jarman est une figure essentielle du cinéma anglais. Sélectionné coup sur coup à Berlin (Sebastiane, 1977), Cannes (Jubilee, 1978) et Toronto (La Tempête, 1979), il est immédiatement reconnu pour son esthétique somptueuse, singulièrement novatrice et poétique et son esprit critique de la société anglaise. Son influence s’avère aujourd’hui majeure sur toute une génération de créateurs.
"Une population fellinienne… Libre et sulfureux" LE MONDE
"Un charme pervers, iconoclaste, entre la beauté du texte visionnaire de Shakespeare et le génie créatif de Jarman" LA REVUE DU CINEMA
"Insolite et raffiné, le spectacle s’impose comme par magie" LE CANARD ENCHAINÉ
VERSION ORIGINALE SOUS-TITREE EN FRANCAIS
zone 2, Couleur, Mono réalisation : Derek Jarman
Royaume-Uni, 1979, 92 min