GEORGE BARBIER (1882-1932), bien qu’étant l’un des maîtres de l’illustration du premier tiers du XX^e siècle, reste un inconnu à bien des titres. De nos jours, il doit sa notoriété à la part de son œuvre dévolue à la bibliophilie. Les ouvrages qu’il a illustrés font toujours le bonheur de bibliophiles mais peu nombreux sont ceux qui connaissent les autres aspects de sa production artistique.

   Pour la première fois, cet ouvrage répertorie et analyse l’ensemble de ses œuvres dans tous les domaines où il est intervenu : livres illustrés, dessins de presse, décors et costumes de théâtre, mode, publicité. Sans oublier une facette importante de son activité : l’écriture. À ses débuts, l’artiste a hésité sur l’orientation qu’il devait suivre : serait-il peintre ou écrivain ? C’est l’époque où il est en relation avec Robert de Montesquiou et où la correspondance entre les deux hommes met en lumière cette double attirance. S’il a finalement opté pour la peinture, c’est-à-dire dans son cas l’illustration, il n’a pas renoncé totalement à la littérature et a écrit une multitude de textes (contes, relations de voyages, critiques d’art, chroniques de mode, etc.)

   Ce livre suit de près la biographie de Barbier qui n’avait jamais été abordée en profondeur auparavant. L’auteur s’est référé à une correspondance abondante et inédite, en même temps qu’il a su tirer parti des articles de presse contemporains de l’artiste et de ses écrits autobiographiques.

   Un catalogue quasi exhaustif de l’œuvre complète ce travail.

296 pages – 324 illustrations – 31 x 21 cm