• Coup de cœur

Les tasses. Toilettes publiques, affaires privées

Marc Martin

58,00 €

En marge de la mémoire convenue, Marc Martin retrace le parcours épique des vespasiennes et livre des photographies nourries de ses rencontres. Décrypté par des historiens, chercheurs, sociologues, écrivains et critiques d’art, son ouvrage fragilise les frontières entre haute et basse culture. Il tisse des liens entre le passé et le présent. Au-delà des histoires de mœurs, on découvre que les urinoirs furent à Paris un lieu d’échange et de rendez-vous pendant la Résistance. Qu’ils se sont immiscés dans l’affaire Dreyfus ! Qu’ils ont permis aux féministes de faire entendre leurs premières revendications... Ces lieux d’aisance et de désordre urbain éclairent un pan oublié de la vie d’avant.

300 PAGES, 230 x 290mm. 240 photos et illustrations, dont 120 documents d’archives.

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Dans le placard de la belle Histoire, les tasses font tache. La tasse, dans l’argot du siècle dernier, c’était la vespasienne. Érigées dans l’espace public à l’heure de l’hygiénisme, les vespasiennes devaient répondre aux besoins naturels de la population masculine. En privé, les tasses ont répondu à un besoin social. Des hommes en quête d’identité y ont posé les premières pierres du vivre ensemble. Ainsi, l’ouvrage de Marc Martin court-circuite les idées reçues sur le sujet. « Les pissotières ont mauvaise réputation, certes. Elles sont davantage synonyme de honte que de fierté au sein même de la communauté. Pourtant, ces édicules, qui se confondent avec les aventures de nombreux gays, travestis, prostitués, libertaires, offraient une liberté échappant à tout enjeu économique. Ces lieux de passage et de sociabilité atypique voyaient les classes sociales s’estomper, les cultures se mélanger... On a souvent reproché aux hommes qui fréquentaient les pissotières d’être lâches, qualifié de sordides leurs rencontres en ces lieux publics. Or, n’ont-ils pas osé, en milieu hostile à la diversité, braver les interdits ? N’ont-ils pas, pendant plus d’un siècle, osé affronter des plaisirs défendus par la loi ? J’aimerais qu’on reconnaisse à ces hommes un certain courage. Je voudrais rendre à ces endroits, qui ont abrité tant de frissons, leur part troublante de sensualité ».

 

En marge de la mémoire convenue, Marc Martin retrace le parcours épique des vespasiennes et livre des photographies nourries de ses rencontres. Décrypté par des historiens, chercheurs, sociologues, écrivains et critiques d’art, son ouvrage fragilise les frontières entre haute et basse culture. Il tisse des liens entre le passé et le présent. Au-delà des histoires de mœurs, on découvre que les urinoirs furent à Paris un lieu d’échange et de rendez-vous pendant la Résistance. Qu’ils se sont immiscés dans l’affaire Dreyfus ! Qu’ils ont permis aux féministes de faire entendre leurs premières revendications... Ces lieux d’aisance et de désordre urbain éclairent un pan oublié de la vie d’avant.

 

Avec la contribution de Christophe Bier, Rudi Bleys, Michael Bochow, Patrick Cardon, Sophie Danger, David Dibilio, Florian Hetz, Joël Hladynink, Ralf König, Gerard Koskovich, Bruce LaBruce, Philippe Olivier, Florent Paudeleux, Didier Roth-Bettoni, Régis Schlagdenhauffen, Florence Tamagne, Claude-Hubert Tatot...

300 PAGES, 230 x 290mm. 240 photos et illustrations, dont 120 documents d’archives.

PRIX PUBLIC : 58 EUROS

Marc Martin
9782955307861

Fiche technique

Genre
Photos
Editeur
Agua

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