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Claude Cahun. L'antimuse
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Claude Cahun. L'antimuse

Anne Egger

28,00 €

Redécouverte, l'artiste nantaise Claude Cahun fait l'objet d'une belle expo et d'une biographie illustrée. Radicale, militante, engagée, résistante, cette « femme artiste surréaliste a vécu son engagement politique et éthique jusqu'à risquer la mort », écrit Richard Walter dans la préface de « Claude Cahun, l'antimuse », ouvrage lumineux d'Anne Egger.

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Redécouverte, l'artiste nantaise Claude Cahun fait l'objet d'une belle expo et d'une biographie illustrée. Radicale, militante, engagée, résistante, cette « femme artiste surréaliste a vécu son engagement politique et éthique jusqu'à risquer la mort », écrit Richard Walter dans la préface de « Claude Cahun, l'antimuse », ouvrage lumineux d'Anne Egger.

Née Lucy Schwob en 1894 à Nantes (elle l'écrira toujours Lucie), Claude Cahun fut poète, écrivain, photographe, journaliste, musicienne. « En un mot, inclassable », résume Anne Egger. Elle met en scène son côté androgyne avec l'aide de sa compagne, la poétesse Suzanne Malherbe alias Marcel Moore. Les deux femmes, cousines, vivront dès l'adolescence et durant 45 ans une intense histoire d'amour, de Nantes à Jersey où elles habitèrent à l'aube la Seconde guerre. Dans cette île anglaise, où elles s'éteindront toutes les deux, elles devinrent résistantes, furent arrêtées par la gestapo, condamnées à mort puis graciées. Fille de Maurice Schwob (patron du journal Le Phare) et nièce de l'écrivain Marcel Schwob, Lucie découvre avec Suzanne la photographie en 1910.

Une des premières images retrouvées (notre illustration, la couverture du livre) date de cette époque. « Lucie est à la fois le modèle et le metteur en scène », écrit Anne Egger, « artiste photographiée en performance constante, exploratrice qui rompt avec les stéréotypes féminins ». Sa mauvaise vue ne lui permet pas de faire les mises au point, Suzannejouera le rôle mécanique. « Elles oeuvrent de manière intime, confidentielle, presque clandestine, ne les montreront jamais et ne les signeront pas ». Le nom Claude Cahun est réservé à ses écrits, citons «Aveux non avenus » (1930) ou « Les paris sont ouverts » (1934). Ses photographies, dessins et écrits sont exposés à la médiathèque de Nantes dans le cadre du Voyage à Nantes. Une belle leçon de mémoire, d'amour et de risque permanents. Les Hauts fonds. 200p

Anne Egger
9782919171125

Fiche technique

Genre
Photos
Editeur
Les Hauts Fonds

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